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Choses À VOIR À CONSTANCE 

Le Concile de Constance en tant que témoin d'événements historiques mondiaux, le Niederburg en tant que quartier le plus ancien, l'Imperia en tant que monument visible de loin, les tours historiques de la ville et de nombreux autres sites vous invitent à des promenades inspirantes dans la plus belle ville du lac: Constance. 

  • Cathédrale de l’évêché de Constance dissout en 1821 : sur les ruines de l’ancien castel romain qui se dressait ici même fut fondée au plus tard au 7ème siècle une première cathédrale qui subit par la suite plusieurs modifications. La basilique à colonnes de style roman a été inaugurée en 1089 et a connu de nombreuses modifications et rénovations après la Réforme. Pour mettre fin à ces travaux successifs : la construction en 1853 de la tour pyramidale de style néogothique. En 1955, on a donné à « Notre-Dame de Constance » le titre honorifique de « Basilica minor ».

    D’importantes décisions ont été prises ici il y a 600 ans, notamment pendant le Concile de Constance entre 1414 et 1418. C’est ici que siégeait le Conseil de l’église qui a condamné à mort le réformateur tchèque Jan Hus le 6 juillet 1415 sous prétexte que c’était un hérétique.

    Conseil: Concerts, festivals, théâtre en plein-air: Aujourd’hui, la cathédrale et sa place constituent un cadre historique unique pour des événements divers!

    À VOIR À L’INTÉRIEUR DE LA CATHÉDRALE

    • La crypte: ensemble du 9ème/10ème siècle avec ses quatre disques d’or provenant de la façade est du chœur. Le Christ en Majesté, la plus grande pièce de ce trésor incomparable dans le monde chrétien, est daté de l’an 1000 environ.
    • La rotonde St Maurice: conçue en 940 comme une imitation de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. En son centre, le tombeau du Christ, renouvelé au 13ème siècle. La rotonde était le but et le point de départ des grands pèlerinages du Moyen-Âge, par exemple du Schwabenweg à St Jacques de Compostelle. Les peintures murales et les statues datent du gothique et de la Renaissance.
    • Le cloître: quelques parties conservées du 13ème/15ème siècle. Dans la chapelle St Sylvestre, on peut voir des peintures murales du gothique flamboyant.
    • La chapelle St Conrad: ensemble du 13ème siècle avec autel de la Crucifixion de l’évêque Hugo von Hohenlandenberg datant du 16ème siècle.
    • Le chœur St Thomas: escalier de la fin du Moyen-Âge dit «Schnegg»  (en colimaçon). Il est orné de jolies statuettes.
    • Le chœur côté est: bancs gothiques travaillés et sculptés. Vierge romane du 13ème siècle.
    • La nef centrale: colonnes monolithes romanes du 11ème siècle avec une chaire à prêcher de 1680.
    • La chapelle Welser: un statuaire de l’époque du gothique flamboyant, véritable chef-d’œuvre.
    • Le massif antérieur: cette partie abrite un orgue Renaissance du début du 16ème siècle et des peintures murales de différentes époques.
    • L’entrée: portail double du gothique tardif et « Grand Christ de Constance ».
  • 600 ans d’histoire et d’expérience dans le domaine des conférences: le « bâtiment du Concile » a été construit à la fin du 14ème siècle (entre 1388 et 1391) pour entreposer à l’époque des céréales et des marchandises. Il servait également de temps à autre de siège à la foire au lin de Constance. Entre 1414 et 1418, il a été le théâtre de la seule élection papale au nord des Alpes. Le conclave a siégé au premier étage de ce bâtiment du 8 au 11 novembre 1417 pour élire pape le cardinal Otto Colonna, qui prit le nom de Martin V. 

    Au 19ème siècle, la salle de l’étage a accueilli une exposition souvenir sur le Concile de Constance, depuis le bâtiment porte le nom de « Concile ». Transformé à plusieurs reprises par la suite, le « Concile » est utilisé depuis le début du 20ème siècle comme salle de concert et de spectacle. De nombreux événements et conférences se déroulent encore aujourd’hui dans ce bâtiment historique.

  • Un imposant monument de 35 tonnes: la stèle Hussenstein est située là où les réformateurs tchèques Jan Hus et Jérôme de Prague ont été brûlés vifs comme hérétiques, respectivement le 6 juillet 1415 et le 30 mai 1416.

    Après presque 30 ans de discussions controversées, le monument commémoratif en calcaire noir, financé par des dons, a été inauguré le 6 octobre 1862. Il était censé représenter « les Lumières, l’impartialité et le respect mutuel entre les différentes opinions religieuses » (Joseph Fickler 1862).

    Situé dans un environnement peu construit, la stèle Hussenstein était visible de loin, jusqu’à l’après-seconde guerre mondiale, où l’on a commencé à ériger de nouvelles constructions tout autour. Tous les 6 juillet, une cérémonie organisée autour de la stèle honore la mémoire des deux réformateurs, Jan Hus et Jérôme de Prague.

  • 18 tonnes, 9 mètres de haut, 1 courtisane : depuis son installation, la statue du port « Imperia » du célèbre sculpteur local Peter Lenk porte à discussion. Au cœur de la polémique : les figures nues que la noble courtisane porte sur ses mains. Il s’agit dans sa main droite du roi Sigismond et dans sa main gauche du pape Martin V, élu pendant le Concile. Lenk fait d’eux des sortes de « bouffons », qui se sont approprié les insignes du pouvoir de manière illégitime et qu’il caricature par le biais de son imposante statue « Imperia ».

    La sculpture, créée à l’initiative de l’ancien Fremdenverkehrsvereins Konstanz e.V. (aujourd’hui : KonTour), avec le soutien de sponsors et la propre contribution de l’artiste sans financement public, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique ; les médias du monde entier en ont parlé. Depuis lors, « l’Imperia » est l'un des sites touristiques les plus prisés de la plus grande ville de la région des quatre pays. Il établit une référence littéraire aux récits du romancier français Honoré de Balzac (1799-1850) sur la « Belle Imperia » à l’époque du Concile de Constance (1414-1418), même si la véritable noble italienne aurait vécu entre 1455 et 1511, comme l’a déclaré entre-temps le professeur Dr Helmut Weidhase.

  • Fontaine datant de 1897, dont la statue décorative a été changée dans les années 90. Depuis, un paon à trois têtes flanqué de trois tiares, un « lièvre de mer » et d’autres figures caricaturales ornent la fontaine du centre de la vieille ville sur la Marktstätte. Le Professeur Gernot Rumpf et son épouse Barbar ont revisité la décoration en y cachant de nombreuses allusions au passé de la ville. 

    Le paon à trois têtes par exemple symbolise le Grand Schisme et l’arrière-plan historique qui a conduit au Concile de Constance de 1414 à 1418, alors que trois papes aspiraient au Saint-Siège en même temps.

    Au sud-ouest de la fontaine s’élève la maison « Zum Wolf » (Au Loup), construite en 1774, avec sa façade rococo, unique en son genre à Constance.

  • Sans limite, créative, ouverte: avec 22 sculptures en acier inoxydable représentant les atouts du Tarot, la « frontière artistique » (Kunstgrenze) constitue depuis plus de 10 ans une frontière particulière et attrayante entre Constance (D) et Kreuzlingen (CH). Avec des motifs tels que le magicien, la souveraine, la roue de la fortune, le fou et bien d’autres, les sculptures symbolisent les conditions de l’existence humaine et, grâce à leur légèreté, permettent au spectateur de disposer d’un large éventail de perspectives et d’interprétations.

  • Surprenante & grotesque: la fontaine de Lenk semble se moquer des automobilistes et des passants sur la rue de Laube. En créant cette fontaine, le sculpteur contemporain le plus connu de la région de Constance, Peter Lenk, originaire de Bodman, a construit une œuvre originale autour du thème de la voiture et des loisirs dans notre société. 

    A travers une trentaine de personnages grotesques, il caricature sans détour des personnes connues ou moins connues, faisant symboliquement la liaison entre le passé et le présent au moyen d’un arc. Le thème du Concile de Constance, qui a duré de 1414 à 1418, est également abordé: en face de la « papamobile » des temps modernes, Lenk a en effet représenté la chute du Pape décrite par Ulrich Richental.

    La fontaine de Lenk est située au centre-ville, à deux pas de la St.-Stephans-Platz, sur l’un des deux marchés hebdomadaires et où se tient chaque année fin juillet la populaire fête du vin de Constance!

  • De superbes fleurs, des promenades romantiques, un programme d’événements riche et varié et une nature à couper le souffle: l’île aux fleurs de Mainau offre à chaque saison des expériences fascinantes pour toute la famille. 365 jours par an, du lever au coucher du soleil, venez profiter de l’île de Mainau et vivre une expérience unique. Parmi les manifestations les plus prisées, on notera l'exposition d’orchidées, la fête comtale du château, le salon du mariage ou encore l’exposition d’hiver.

  • Ruelles et façades pittoresques, bars à vin typiques et restaurants: plus vieux quartier de Constance, la Niederburg est idéale pour se promener et faire du shopping dans la vieille ville historique. Le quartier de la Niederburg commence au nord de la cathédrale. Le quartier tient son nom de sa situation en contrebas de l’ancienne résidence épiscopale au bord du Rhin. Les nombreuses fresques et les majestueuses maisons patriciennes donnent à ce quartier un charme particulier qui invitent les visiteurs à se plonger dans un passé lointain.

    Même si certains bâtiments ont été détruits par un incendie en 1355, la Niederburg comporte encore de nombreuses maisons de la fin du Moyen-Âge. Cette partie de la ville était autrefois habitée par des artisans, des pêcheurs et de petits commerçants, parmi lesquels se trouvaient également des membres de la famille de l’évêque. Mais il y a aussi dans le quartier un certain nombre de magnifiques demeures qui appartenaient autrefois à de riches chanoines. Le quartier abrite également le couvent des Dominicaines de Zofingue, seul couvent de Constance à avoir survécu à la sécularisation. Les espaces de stockage et de vente de la cave de l’hôpital (Spitalkellerei) se trouvent également dans le quartier de la Niederburg.

  • Porte de la ville et prison: la tour du Rhin est une porte construite au nord de la ville vers 1200 pour protéger le pont médiéval. Devant la porte se dressait autrefois une statue baroque de St Népomucène. En aval se dresse la tour poudrière, érigée dans le premier tiers du 14ème siècle comme pilier d’angle de la fortification de la ville.

    Elle a également servi provisoirement de prison municipale. C’est probablement ici que le chevalier brigand Jörg von End a purgé une peine de prison au moment du Concile. Après le Concile, plusieurs Juifs ont en outre été emprisonnés ici avec l’autorisation de leur protecteur, le roi Sigismond, les rançons pour leur libération ainsi obtenues devant payer les dettes de Concile du roi.

  • Limite sud de la ville datant du 14ème siècle et tour pittoresque: avec la tour poudrière et la tour du Rhin, la Schnetztor est la seule construction militaire datant du Moyen-Âge encore debout à Constance. Ce porche et son donjon ont été construits au 14ème siècle. Sa façade à colombages magnifiquement préservée fascine les visiteurs. Sur la « Löwenplatz », située au sud de la tour, on distingue encore clairement les fondations préservées du mur.

    CONSEILS POUR LA VISITE DE LA SCHNETZTOR

    Les visiteurs peuvent admirer la Schnetztor à tout moment dans la vieille ville: lors d’une promenade, d’une visite guidée ou d’une virée shopping... Le clou de la visite: légèrement en contrebas, un « passage à travers le mur » permet de rejoindre la Neugasse. À voir absolument dans la plus grande ville de la région des quatre pays.

  • Cour intérieure dans le style de la Renaissance italienne, ancienne maison de la corporation des tisserands de lin, maison « la Turgovie » (Zum Thurgau) datant de la fin du Moyen-Âge et nombreuses peintures murales: formé de plusieurs bâtiments historiques, le centre de l’administration municipale offre un mélange varié de reliques et de styles architecturaux de différentes époques.

    L’admirable cour intérieure est clairement inspirée de la Renaissance italienne. La maison de la corporation des tisserands « Zur Salzscheibe », rénovée à la fin du 16ème siècle - avec une entrée par la Kanzleistraße ou la Blätzle Platz - constitue le cœur de ce complexe. La Salle du Conseil avec une entrée Hussenstraße se trouve dans les murs de la maison de « la Turgovie » (Zum Thurgau), datant du bas Moyen Âge.

    Autre point phare: les peintures de la façade du côté de la Kanzleistraße, datant de 1864. Elles représentent des scènes importantes de l’histoire de la ville, comme l’investiture du Burgrave de Nuremberg avec la Marche de Brandebourg en 1417. Il en va de même pour les peintures murales de la salle des pas perdus au 1er étage, réalisées par Carl von Häberlin en 1898. La galerie de la mairie accueille aujourd’hui des expositions temporaires.

  • Bâtiments colorés de la fin du Moyen-Âge: la « Hohe Haus » est l’exemple parfait des nombreuses fresques réalisées au Moyen-Âge sur les façades de la vieille ville historique. Même si les peintures ont été en grande partie reconstituées, on imagine aisément le haut niveau artistique de la décoration d’origine.

    Les peintures de la façade de cette maison très caractéristique (1580) donnent une idée fidèle des coloris des immeubles au Moyen-Âge. En effet: la plus grande ville de la région des quatre pays est la plus riche en peintures murales de l’espace germanophone. S’inspirant de l’ancien couvent des Dominicaines, les fresques gothiques se sont répandues dans le monde entier à partir du 13ème siècle.

    Les personnes intéressées trouveront d’autres peintures murales impressionnantes dans l’église de la Trinité, sur la façade de la maison « Zum Hohen Hafen » située am Obermarkt, ou encore sur les murs de la maison « Zur Kunkel ».

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